Il pensait que, peut-être, un peu de réel, sinon de vérité, pourrait surgir de la glaise du marais. Qu'en fouissant suffisemment dans cette matière, ce paysage mouvant qui l'avait contaminé, quelque chose pourrait prendre forme, prendre vie, quelque chose qui le dépasserait, qui ne serait pas seulement lui mais la somme des faits, anecdotes, souvenirs, fantômes qui le hantaient.



samedi 15 janvier 2011


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire